Hello !
Mmmmm on a dansé, vibré, tournoyé, sauté partout et encore dansé ce weekend. Les perles de pluie se sont noyées dans nos torrents de rire. Quel délice d'avoir de voir toutes ces ombres chanter, onduler, se lancer des confettis, se pailleter les visages et sécréter de la dopamine (écoute-la dans la 3ème rubrique).
Tape fort dans tes mains, au moins trois fois :
Vaccination et recrutement
Co-boost
Call me Dopamine
💉 Vaccination et recrutement
Un employeur peut-il exiger la vaccination pour recruter ? C’est de saison !
Un risque de mesure discriminatoire ?
La réouverture des commerces, bars et restaurants a sonné le glas de nouvelles embauches ! Ces employeurs peuvent-ils exiger une attestation de vaccination, lors de la signature du contrat dès lors que toute personne le souhaitant est désormais en mesure de se faire vacciner ?
Il se trouve que l’article L. 3111-1 du code de la santé publique et les décrets afférents imposent depuis longtemps des vaccins obligatoires (le BCG par exemple). Peut-être que prochainement une loi française exigera un passeport sanitaire, général ou sectoriel, pour pouvoir se déplacer ou travailler. Dans ce cas précis, chaque employeur devrait veiller à l’application de ces règles d’ordre public. Mais, en attendant, ce n’est pas le cas.
D’ailleurs, tout salarié peut refuser d’être vacciné, indique le « Questions-réponses » du ministère du travail mis en ligne le 26 avril : « Il peut toujours refuser, et ce refus ne doit emporter aucune conséquence. ». C'est heureux car il s'agit là la garantie de la liberté de choisir du salarié et citoyen. L'article L 1132-1 du code du travail dispose qu’« aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié, ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, en raison de son état de santé ». Une telle discrimination serait sanctionnée par le code pénal de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
Pourquoi ? Parce qu’en l’absence d’impératif légal, nos choix de santé nous appartiennent. Ensuite, en matière d’informatique et libertés, nos données de santé sont très personnelles et parmi les plus sensibles. Dans l’entreprise, elles sont confiées aux services de santé au travail, soumis au secret médical : en particulier à l’égard de l’employeur, même si le médecin du travail procède sur site à des vaccinations.
Une mesure de sécurité nécessaire ?
Cette préoccupation n'est pourtant pas absurde, et elle incombe à l'employeur ainsi qu'au travailleur. L’article L. 4122-1 du code de travail a fait couler moins d'encre que le L 1132-1, mais il stipule que :
Conformément aux instructions qui lui sont données par l'employeur [...], il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail. Les instructions de l'employeur précisent, en particulier lorsque la nature des risques le justifie, les conditions d'utilisation des équipements de travail, des moyens de protection, des substances et préparations dangereuses. Elles sont adaptées à la nature des tâches à accomplir.
L'employeur est donc tenu par sa lourde obligation de sécurité et il en demeure le premier responsable. Mais face au risque de contagion Covid et à en l’absence d’obligation de vaccination, générale ou sectorielle, l'employeur n'est pas en mesure d'imposer la vaccination ou de l'exiger à titre de condition d'embauche.
Dans la pratique, tout n'est pas contentieux, ni application des règles juridiques. En concertation avec les membres de la commission santé et sécurité du comité social et économique (CSE) et le médecin du travail, l’entreprise peut s'engager dans des processus pédagogiques pour inciter - sans contraindre- à la vaccination, au nom de la santé physique et mentale du collectif de travail.
Quel est ton avis sur ce sujet ?
🔀 Co-boost
Eh ! Mais je t'ai jamais parlé de mes rendez-vous de co-boost?!?
*Co-Boost, c'est un mot plutôt inventé, et il signifie se motiver mutuellement. Je t'en parle car cette semaine j'ai la chance d'avoir retrouvé une binôme pour ce temps privilégié de réflexion, de travail et d'échange à deux, sur nos projets personnels et professionnels, sur leur comptabilité, sur la gestion de l'emploi du temps et plein d'autres sujets. C’est un outil très puissant de réflexion sur soi, d’ouverture aux autres et de partages réciproques.
C'est une grille que j'ai créé il y a presque 4 ans avec une collègue de travail, et depuis, elle a évolué et fait ses preuves ! Voici donc ci-dessous sa présentation ainsi qu'une proposition complète pour que toi aussi tu trouves chaussures à ton pied. Let's go !
A quoi ça sert ?
Se fixer des objectifs personnels (check #N4 et #N21 sur ces sujets de la fixation d'objectifs)
Les partager avec quelqu’un créé une forme d’engagement, léger, contraignant avec soi-même, pas vraiment avec l’autre (sur la notion de public commitment, viens en #N1)
Créer un duo d’entraide bienveillant
Avoir un espace délimité et dédié à la réflexion sur ses objectifs de vie, professionnel, personnel
Réflexion chacun de son côté
Il faut :
1° déterminer les objectifs que tu poursuis personnellement et qu'un tel partage stimulerait
2° choisir avec qui est-ce que vous aimeriez partager cette expérience : que ce soit quelqu’un que vous connaissez, ou non, un ami, un proche,
Il faut mener cette double réflexion au préalable et de ton côté. Parce qu’on est plus heureux et plus clairs avec les autres quand on l’est d’abord avec soi. Ce temps de réflexion pour toi-même est précieux, je te recommande vivement de le prendre. Tu peux y réfléchir en marchant, ou prendre des notes sur un carnet.
Une fois qu’on a trouvé un binôme, l’heure arrive du premier rendez-vous et des premiers affinages.
Affinage des modalités du duo
Pour que ces rendez-vous soient efficaces et durent dans le temps, je te propose quelques règles que je tire de l'expérience :
Périodicité du rendez-vous : 1 fois par semaine ou 1 fois tous les 15 jours
Ne vous autorisez aucun retard, ni aucun report de date : ce phénomène est complètement fou ! Si l'un des partenaires arrive en retard, inconsciemment, on s'autorise à arriver en retard la prochaine fois. C’est classique et très humain, et c’est surtout la porte ouverte à l’amoindrissement de ce cadre d’échanges et d’écoute que peut être ce moment de Binômie.
Durée du rendez-vous : 30 minutes mini - 1 heure maxi Déterminer clairement cette durée de rendez-vous, quitte à se le redire à chaque rendez-vous. Cela permet à chacun de savoir à quoi s’en tenir, et à chacun de jouer le rôle de time-keeper. Il est plus simple de conclure l’échange en annonçant que le temps que vous êtes fixés à deux est terminé. Et ça évite les rendez-vous infinis qui dissuadent des prochains.
Aborder et cadrer vos besoins principaux, ce que vous recherchez principalement avec ce rendez-vous : sujets plutôt pro plutôt perso, plutôt lourd, projections de vie, questionnement de mode de vie ; de l’écoute empathique ; partage de to-do et done listes ; conseils professionnels ou personnels
Choisissez le mode de communication qui vous convient : dialogue, conseils, écoute empathique, écoute active, prise de paroles successives, reformulation. C’est important d’avoir en tête si l’on va pouvoir s’exprimer plusieurs dizaines de minutes, si l’autre va reformuler, ou au contraire si l’autre va avoir le droit de donner son avis d’intervenir.
Une fois tout ça créé sur mesure, tu peux trouver un nom à ces rendez-vous, qui sera à l’image de vos envies, de vos besoins et de votre créativité. Avec mes 3 super partenaires, nous avions opté pour CoffeeBoost, TeaBoost et CoBoost.
A toi de jouer ! Ca te parle comme démarche ? Comment vas-tu te lancer ?
💊 Call me Dopamine
Un petit son groovy dans tes oreilles, balance toi, sens ton corps onduler, laisse le faire, et ferme les yeux personne ne te regarde.
Merci pour ton blog et pour le...présent (sur mon bureau); je te souhaite plein de bonnes choses pour le...futur ! Daniel C.